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CGT vvfvillages
26 septembre 2013

les salaires, les primes, le smic.... le nerf de la guerre!!!!

Pour renouer avec la croissance, il faut augmenter les salaires     billets    

Grands absents de la conférence sociale, les salaires sont pourtant au centre de la crise que traverse notre pays et la zone euro. Le patronat n’a de cesse de diminuer la masse salariale, de revendiquer des exonérations sociales et de refuser de reconnaître les qualifications afin de consacrer toujours plus aux activités financières et à la rémunération des actionnaires. Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, la faiblesse des salaires, la perte de pouvoir d’achat qui en résultent plombent notre économie.

Les logiques à l’œuvre

Ce qui handicape la France, ce n’est pas le « coût » du travail mais bien le coût du capital, c’est-à-dire les prélèvements financiers. - Ainsi, en 1950, pour 100 euros de masse salariale, les entreprises versaient 9,5 euros de dividendes et 4,5 euros de charges d’intérêts. - Aujourd’hui, pour 100 e de masse salariale, les propriétaires reçoivent 36 e et les créanciers 10. En France, le prix du travail ne coûte pas si cher que cela.

Le prix du travail en France, y compris les cotisations sociales, se situe dans la moyenne des pays qui ont à peu près le même niveau de développement économique et social et au 8e rang européen. En revanche, elle se situe dans le peloton de tête en ce qui concerne la productivité du travail.

La consommation des ménages compte pour 57 % du PIB. L’évolution du PIB dépend donc largement de cette consommation. Au cours des années 2000, la consommation des ménages explique deux tiers de la croissance de l’activité économique en France.

Les propositions de la CGT

Augmenter les salaires et, notamment, porter le Smic à 1 700 euros, pour accroître la consommation, doper la croissance et financer la protection sociale.

Le SMIC c’est quoi ?
Repères historiques

- 1945 : Le programme du Conseil national de la Résistance pose les jalons d’un salaire minimum en relation avec les besoins du salarié. La notion du salaire minimum fait son apparition dans le statut de la fonction publique en 1946. - 1950 : Naissance du Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti), dont l’évolution est indexée sur l’indice des prix à partir de 1952. - 1970 : Instauration du Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance), avec un nouveau mécanisme d’évolution tenant compte de l’évolution des prix, mais aussi du mouvement général des rémunérations et de l’économie.

Que dit la loi

Tout comme le Smig de 1950, le Smic de 1970 est un salaire horaire. Toutefois, la loi du 23 décembre 1973 garantit au salarié titulaire d’un contrat à temps complet une rémunération mensuelle minimale, calculée sur la base du Smic horaire multiplié par la durée légale du travail sur un mois, soit 151, 66 heures actuellement (durée légale hebdomadaire fixée à 35 heures multipliée par 52 semaines et divisée par 12 mois). Mais ce dispositif se limite au contrat à temps complet et s’avère donc inopérant face l’explosion de la précarité (travail intermittent, intérim, temps partiel imposé). Ainsi, un salarié à mi-temps payé au Smic percevra à peu près l’équivalent du RMI.

 

 

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